Merlin est reparti

Merlin a quitté Port-Bloc (Au Verdon, à l’embouchure de la Gironde), avec Christophe et Isabelle, le 8 août 2015, 11 ans après le précédent périple. Cette fois –ci les jumeaux Stéphane et Xavier, qui ont bien grandi (!), resteront à terre. Le Sun Fizz a été dûment préparé – même si « le jour du départ, il n’était pas prêt », dixit Christophe mais il fallait bien partir !  - Cap d’abord sur l’Espagne, via le Golfe de Gascogne. Christophe  écrit au jour le jour son périple au fil des escales, des rencontres et des ambiances, un récit illustré de photos.  Voici un résumé des 24 pages du premier envoi. NB on peut suivre Merlin dans ses déplacements sur le site internet marine-traffic, en le repérant par son numéro MMSI: 227 263 820 (mais au delà d'une cinquantaine de milles de la côte, le bateau disparaît des écrans)

Arrivée à Camarinas le 11 (Happy birthday capitaine !)… sous la pluie. Passage du Cap Finisterre, temps froid et humide, le 14… (Petit aparté sur la météo qui ne respecte jamais les prévisions des ingénieurs !) et arrivée à Baiona, près de Vigo. Navigation dans la pétole (avec visiblement plus de dauphins que de vent…) et ça continue pendant la descente au Portugal. Arrivée, par contre venteuse, à Leixoes dans le port de commerce de Porto au milieu des cargos. Balade  à Porto. Départ de Leixoes le 22, cette fois-ci dans la « purée de pois ». Merci l’AIS et le radar ! Escale dans la Marina de Cascais au nord de l’entrée de la baie de Lisbonne… très chère et très triste, détails à l’appui. Mieux vaudra le « doca de Alcantara », petit port de plaisance aménagé dans une ancienne darse commerciale, un peu sonore sous le pont suspendu et le passage des avions, mais sympathique. Escapade en voiture, grâce à Stéphane de passage, jusque  dans la montagne avoisinante et visite des quartiers de Lisbonne. Puis quelques jours de balade par la route dans l’Algarve, au sud, jusqu’à notamment  Faro et Olhaao « au fond d’une lagune belle à en oublier la nostalgie du Bassin d’Arcachon ».

1er septembre départ pour le Sud en profitant d’un changement de vent. Le vent de Nord a tenu trois jours puis – Surprise ! place au vent du Sud. Près serré... et bords même pas carrés à cause d’une dérive qui ne veut pas descendre à fond.  Arrivée à la marina de l’île de Porto Santo (au Nord –Est de Madère)  où Merlin apprend qu’avec la carte STW (Sail the world) une remise de 40% est appliquée sur les tarifs.  Banco pour l’inscription illico ! (attention on apprendra dans la suite du récit que ça a été annulé depuis la reprise du site par l’administration du port).  Bricolage urgent : débloquer la dérive  (mais après avoir d’abord nettoyé le bateau de 4 litres de jus de melon espagnol malencontreusement oublié … ). Intervention réussie, évidemment quand on connaît Christophe…

Samedi 12 septembre départ pour l’est de l’île de Madère : Marina de Quita de Lorde, d’aspect « très bien tenue » mais l’entretien semble faire défaut. Beaucoup de villas de prix inhabitées autour de la Marina, une situation « très très compliquée »… Retrouvailles entre navigateurs, bricolages en commun, et apéritifs dinatoires à tour de rôle, l’ambiance est bonne. Visites de Camical son port de pêche et son musée de la baleine puis de Funchal où Christophe et Isabelle retrouveront le dessin de Merlin peint en 2003 sur la digue du port ! Marché touristique (attention aux arnaques) et balade. Grande fête maritime et religieuse à Camical vécue à bord d’un thonier participant. Le patron du thonier est  aussi chauffeur de taxi ? Banco pour un départ en minibus à huit (quatre équipages) pour une randonnée pédestre en montagne. Mercredi 23 septembre, c’est le départ vers Santa Cruz de Tenerife… avec un demi-tour rapide pour fuite d’eau sur le réseau du bateau. Réparation provisoire puis re-départ  le lendemain et pour une belle arrivée le matin suivant. Au programme : profiter le l’île ! (et réparer la pompe, entre autres petits trucs). C’est aussi là que Christophe a écrit son récit et qu'il l'a envoyé à ses amis terriens.  Suite au prochain épisode depuis le Cap Vert ou le Brésil « selon les opportunités de communications et le courage de l’équipage ».

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